mer.
11
sept.
2024
Dans le cadre d’un projet de coopération entre l’Etat de Côte d’Ivoire et OCP Africa, le pays d’Afrique de l’Ouest bénéficiera d’une école spécialisée dans le domaine de l’agriculture numérique.
Annoncée pour septembre 2024, l’inauguration de la Digital Farming School (DFS) de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire vient d’être reprogrammée pour janvier 2025. Cette information a été communiquée à l’issue de la rencontre entre les partenaires du projet à savoir : l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le groupe marocain Office Chérifien des Phosphates (OCP AFRICA) et le gouvernement de Côte d’Ivoire.
La rencontre a permis aux partenaires de s’accorder sur le mode de gouvernance, le contenu pédagogique, ainsi que les leviers nécessaires pour assurer la pérennisation de l’école. Elle s’est achevée par une visite du site en construction de la DFS logée à la technopole de l’INP-HB.
Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/agro/0609-121307-cote-d-ivoire-derniers-reglages-avant-l-inauguration-de-la-digital-farming-school-en-janvier-2025
mer.
11
sept.
2024
La Banque agricole du Sénégal (LBA) a signé le 6 septembre un accord de prêt de 30 millions d’euros (33,1 millions $) auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI). L’annonce a été faite dans un communiqué publié sur le site de la BEI.
Cette initiative vise, notamment à renforcer, le développement durable des chaînes de valeur agricoles dans les filières céréales, horticulture, arachide et anacarde. Selon les informations relayées par l’Agence de presse sénégalaise (APS) 70 % du prêt, soit 23,2 millions $ est destiné à financer l’octroi de prêts pour l’achat d’équipements agricoles au profit des agriculteurs. Le reste de l’enveloppe devrait servir à financer l’entrepreneuriat agricole des femmes.
Globalement, cet appui financier obtenu par la LBA devrait bénéficier à plus de 3000 personnes travaillant dans le secteur agricole. Au Sénégal, seuls 6,2 % des ménages agricoles ont contracté des prêts en 2021, dont 59 % auprès d’institutions formelles, d’après les données compilées par la Direction de l’analyse, de la prévision et des statistiques agricoles (Dapsa). Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/agro/0909-121372-la-banque-agricole-du-senegal-negocie-un-pret-de-33-millions
mer.
11
sept.
2024
Dans le cadre du partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et le soutien de l’Union européenne (UE), COFINA Sénégal annonce qu’elle a déjà octroyé plus de 440 millions de francs CFA (équivalent à 675 000 euros) à 57 PME exclusivement dans les chaînes de valeur agricoles, dont 14 dans le secteur de l’horticulture et 35 dans le secteur des céréales, deux filières prioritaires du partenariat entre l’UE et le Sénégal.
Ces prêts s’inscrivent dans l’accord de financement de 25 millions d’euros (équivalent à 16,4 milliards de francs CFA) conclu en septembre 2023 entre le Groupe COFINA (Compagnie Financière Africaine) et la Banque européenne d’investissement (BEI) via BEI monde, sa branche dédiée au développement qui soutient notamment le secteur privé actif dans les chaines de valeur agricoles. Sur ce financement de 25 millions d’euros garanti par l’Union européenne, 9,75 millions d’euros seront en tout octroyés à COFINA Sénégal (équivalent à 6,4 milliards de francs CFA).
Environ 2 300 emplois de Petites et Moyennes Entreprises (PME) et d’Entreprises de Taille Intermédiaire seront soutenus au Sénégal dans le cadre de ce partenariat. Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/agro/0909-121371-cofina-senegal-finance-les-pme-agricoles-avec-le-soutien-de-la-bei-et-de-l-ue
mer.
11
sept.
2024
Une étude menée par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) a révélé un important potentiel de développement pour les énergies renouvelables au Mali, estimé à 398,7 gigawatts (GW) pour les projets solaires photovoltaïques (PV) à grande échelle et à 1,25 GW pour les projets éoliens terrestres. Ce potentiel, s’il est suivi des investissements nécessaires à sa concrétisation, pourrait jouer un rôle crucial dans la transformation énergétique du pays confronté depuis quelques mois à des délestages.
Publiée fin août 2024 et intitulée « Mali Zoning Assessment - Investment Opportunities for Utility-Scale Solar and Wind Areas », l’étude de l’IRENA a été réalisée en collaboration avec l’Agence des énergies renouvelables du Mali (AER-Mali). Elle a identifié des zones stratégiques situées le long des lignes de transmission et des réseaux routiers existants ou prévus. Ces zones, considérées comme les plus prometteuses, ont été sélectionnées en fonction de plusieurs critères, tels que la qualité des ressources, la proximité des infrastructures et l’impact environnemental limité. L’étude a pris en compte une emprise au sol de 50 MW/km² pour le solaire et 5 MW/km² pour l’éolien, ainsi que des capacités de concentration maximales de 5000 MW par zone. Un facteur d’utilisation des terres de 50 % a été appliqué, en raison de l’utilisation concurrente des terrains, notamment pour l’agriculture et la protection patrimoniale. Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/energies/0909-121374-delestage-au-mali-l-irena-identifie-un-potentiel-de-398-7-gw-de-solaire
mer.
11
sept.
2024
Le groupe britannique AngloGold Ashanti a signé un accord pour acquérir Centamin dans le cadre d’une transaction évaluée à 2,5 milliards de dollars. Si l’opération aboutit, elle donnera au quatrième producteur mondial d’or le contrôle de la plus grande mine d’or d’Égypte (Sukari) et d’un projet aurifère capable de livrer 47 tonnes d’or en Côte d’Ivoire (Doropo).
Selon les détails publiés le 10 septembre par Centamin, le prix par action obtenu dans le cadre de ce rachat (0,163 livre sterling) représente une prime de 36,7 % par rapport au cours de clôture de l’action Centamin. La transaction devrait être bouclée d’ici la fin de l’année, sous réserve de diverses approbations y compris celle des actionnaires de Centamin.
L’objectif phare d’AngloGold avec cette acquisition est d’accroitre sa production d’or en s’appuyant sur la mine d’or Sukari. En production depuis 2009, le projet égyptien a livré plus de 5,9 millions d’onces d’or et Centamin vise 500 000 onces d’or en 2024. Sukari peut devenir la plus grande mine d’or du portefeuille d’AngloGold, si on exclut la plus grande mine africaine d’or, Kibali, dans laquelle la compagnie détient 45 % d’intérêts. AngloGold pourrait ainsi produire annuellement plus de 3 millions d’onces d’or, contre 2,6 millions d’onces en 2023
Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/compagnie/1009-121420-anglogold-signe-un-rachat-a-2-5-milliards-impliquant-un-projet-d-or-en-cote-d-ivoire
mer.
11
sept.
2024
Un navire de grande capacité transportant 75 000 tonnes de clinker, matière première essentielle dans la production de ciment, a accosté au terminal vraquier du Port autonome d’Abidjan (Paa).
Cet accostage, une première en Afrique de l’Ouest, a été rendu possible grâce aux importants travaux d'investissement réalisés ces dernières années par les autorités portuaires ivoiriennes.
Le 7 septembre, lors d’une cérémonie organisée à cet effet, Essam Daoud, Pdg du groupe Cultura, a exprimé sa satisfaction pour l’aboutissement de ce projet. « L’accostage d’un navire de très grande capacité, un bateau de type Panamax mesurant plus de 230 mètres, avec une capacité de 75 000 tonnes, est une première en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.
Ajoutant que « beaucoup pensaient que cela n’était pas possible. Cette réalisation démontre qu’avec la volonté et grâce à un partenariat public-privé exemplaire, des projets ambitieux peuvent être menés à bien ».
Plus d’infos sur https://www.fratmat.info/article/732248/economie/infrastructures-portuaires-un-navire-dune-capacite-de-75-000-tonnes-accoste-au-port-dabidjan