En Côte d’Ivoire, l’enjeu principal de la nouvelle saison reste d’abord la taille de la récolte et en particulier celle de la campagne principale d’octobre à mars qui fournit près de 80 % de l’offre annuelle. En effet, dans la première économie de l’UEMOA, les fortes pluies enregistrées en mai et juillet dernier ont affectée de nombreuses zones de production comme Daloa et San Pedro et engendré plusieurs maladies fongiques comme la pourriture brune. En outre, le prix élevé des intrants chimiques (pesticides, fongicides et engrais) pourrait réduire leur usage et limiter les rendements.
Et si le prix bord-champ a été fixé à 1000 Fcfa par kg, soit une hausse de 100 Fcfa (11%) par rapport à un an plus tôt, certains observateurs indiquent que ce niveau reste modeste alors que les producteurs tablaient sur une hausse de 44 % dans un contexte de forte hausse des prix mondiaux à Londres et à New York et de revalorisation du prix du côté du Ghana (+ 64 %)
Selon des sources proches du Conseil du Café-Cacao (CCC), la récolte globale devrait chuter de 20 % d’une année sur l’autre à 1,8 million de tonnes en 2023/2024. Cependant, cette prévision devrait encore évoluer au fil des mois alors que l’impact du phénomène El Nino dans le bassin cacaoyer ouest-africain sera scrutée par tous les acteurs du marché. Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/cacao/1010-112564-cote-d-ivoire-les-enjeux-pour-l-annee-cacaoyere-2023/2024
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