Au Burkina Faso, le chef d’État Ibrahim Traoré a inauguré le mardi 23 janvier la première usine de traitement de résidus miniers. Par voie de cession, l’Etat détient 40 % d’intérêts dans Golden Hand SA, la société propriétaire de l’installation, contre 60 % d’intérêts pour le promoteur du projet.
Selon les autres détails donnés à la presse locale par le directeur général de Golden Hand SA, Joachim Marie Emmanuel Tapsoba, la société emploiera 124 travailleurs, dont 70 femmes. Un premier contrat a déjà été négocié avec une filiale locale du géant Endeavour, Semafo Burkina Faso, pour la livraison de 392 tonnes de charbon fin, qui devraient permettre d’extraire 5 304 onces d’or (plus de 150 kg).
Selon le gouvernement burkinabé, l’usine de traitement de résidus miniers située dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou participe à accroitre la plus-value générée par l’exploitation minière au Burkina Faso. Jusque-là en effet, les résidus miniers étaient exportés pour être traités, ce qui ne permettait pas toujours à l’État d’en assurer le suivi. Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/gestion-publique/2301-115499-burkina-faso-le-president-traore-inaugure-la-premiere-usine-de-residus-miniers-detenue-a-40-par-l-etat
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