Au Burkina Faso, la participation gratuite de l’État dans les projets aurifères Sanbrado, Toega et Kiaka va désormais passer à 15%, contre 10% auparavant. C’est ce qui ressort d’une annonce faite le mardi 3 juin par l’opérateur de ces trois mines, West African Resources (WAF), qui indique appliquer les modifications du Code minier de juillet 2024 relatives à la structure du capital des projets dans le pays.
En son article 66, le nouveau Code minier prévoit en effet une augmentation de 5% de la participation gratuite de l’État, permettant à Ouagadougou d’accroître ses intérêts dans des projets stratégiques comme la future mine Kiaka. Cette dernière peut produire annuellement 234 000 onces d’or sur une durée de vie de 20 ans. En activité depuis 2020, la mine Sanbrado a quant à elle contribué de 206 622 onces d’or à la production nationale en 2024.
À l’instar de ses voisins sahéliens du Mali et du Niger, le Burkina multiplie les mesures pour accroître ses intérêts dans la gestion des ressources minérales. Les revenus supplémentaires attendus grâce à l’augmentation des dividendes perçus dans les projets n’ont toutefois pas encore été annoncés.
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