Son implantation dans les années 1970 à Richard-Toll est un signal fort de l’existence d’un potentiel agricole dans la Vallée, particulièrement le Walo. Depuis plusieurs décennies, la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) entretient son label industriel. Cependant, elle face à des soucis fonciers…
Elle est l’unique industrie, et la seule d’ailleurs qui détient le monopole de la production du sucre au Sénégal. Créée en 1970 par Jaque Mimran, la Css a connu sa période faste sous la houlette de Jean Claude Mimran, fils du fondateur. Ce géant industriel implanté en plein cœur du Walo s’étend sur une assiette foncière de 12.000 hectares qui va de la culture de la canne à sucre à sa transformation en produit fini. Aujourd’hui, elle fait partie des plus grands employeurs privés au Sénégal avec près de 8.000 personnes en période de campagne, c’est-à-dire de novembre à juin. Selon Khassim Faye chef du département « Qualité, hygiène sécurité et environnement » de la Css, l’usine contribue de manière considérable à la politique de l’emploi au Sénégal. « En période de campagne, ce sont presque 8.000 personnes qui gagnent leur vie grâce à la Compagnie sucrière sénégalaise. Après l’Etat, la Css occupe la première place des employeurs privés au Sénégal », informe-t-il. En termes de production, l’usine assure annuellement près de 1.500.000 tonnes de canne et détient un potentiel de production de 145.000 tonnes de sucre et 13 millions de litres d’éthanol. La Css ambitionne d’atteindre 220.000 tonnes de sucre à l’horizon 2030.
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