Au Burkina Faso, la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), acteur historique de la transformation du coton, a décidé de s’impliquer directement dans la culture du coton. Dans un communiqué publié le 24 août sur sa page Facebook, l’entreprise a indiqué avoir acquis un domaine d’environ 1000 hectares dans la vallée de Samandéni, située dans l’ouest du pays, pour s’y lancer.
Traditionnellement, les trois principales sociétés cotonnières du Burkina Faso, dont la SOFITEX, la SOCOMA et FASOCOTON, n’ont pas pour mission de produire le coton. Leur rôle se concentre sur cinq axes prioritaires, notamment l’approvisionnement des producteurs en intrants, l’appui technique, l’achat et la collecte du coton, l’égrenage ainsi que la valorisation des sous-produits issus du coton. La production est généralement assurée par de petits exploitants regroupés en groupements de producteurs de coton (GPC).
Si la décision de la SOFITEX de cultiver le coton sort donc de sa fonction habituelle, elle traduit cependant une volonté de sécuriser une partie des approvisionnements en fibre. Cette nouvelle orientation intervient alors que la filière burkinabè peine depuis quelques années à rehausser le niveau de sa production.
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