Au Sénégal, le maïs constitue la troisième céréale la plus consommée par tête après le riz et le mil. Le gouvernement qui cherche à réduire le recours aux importations de cette denrée, adopte une nouvelle stratégie visant à rehausser le niveau de la production locale.
Le gouvernement ambitionne de réduire de 20 % les achats de maïs sur le marché international d’ici l’année prochaine. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 9 octobre sur le site du ministère de l’Agriculture.
Alors que le pays de la Teranga a importé 512 740 tonnes de la céréale en 2024, selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), cette ambition suggère que les autorités sénégalaises souhaitent par exemple réduire leurs achats d’au moins 103 000 tonnes à cette échéance.
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement mise notamment sur le Programme d’Accélération de l’Agriculture en Afrique (AAAP), une initiative continentale de 400 millions $ portée par le Groupe Banque mondiale et ciblant 32 pays africains, dont le Sénégal.
Ce dispositif vise à aider les petits exploitants agricoles à accroître leur productivité, à générer davantage de revenus et à stimuler la création d’emplois en milieu rural en s’appuyant sur un mécanisme combinant investissements privés, partage des risques avec les institutions financières et soutien aux AgriTechs, afin d’améliorer le financement et la transformation des chaînes de valeur agricoles.
Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/actualites-agro/1010-132256-le-senegal-vise-une-reduction-de-20-de-ses-importations-de-mais-d-ici-2026
Écrire commentaire