Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankoba Diémé, a présidé, le mardi 22 juillet 2025, une réunion de pré-conseil stratégique de la Société d’exploitation du Train Express Régional (SENTER).

À l’ordre du jour : l’extension du TER vers Thiès et Mbour, la consolidation du modèle économique et la préparation des grands rendez-vous à venir.

Lors de cette rencontre, les participants ont validé plusieurs points clés, notamment la cooptation d’un nouvel administrateur, le rapport d’activités de la SENTER ainsi que le réaménagement budgétaire. Le Directeur général de la société a salué l’accompagnement actif du ministère dans la restructuration du modèle économique du TER. Cette démarche vise à réduire les charges d’exploitation tout en améliorant la rentabilité de l’ensemble du réseau.

Le ministre Yankoba Diémé a exprimé son soutien total aux réformes en cours. Il a insisté sur l’urgence de finaliser la phase 2 du TER, considérée comme un levier stratégique pour le développement économique et social du Sénégal. Le renforcement du dispositif de gouvernance, la digitalisation des moyens de paiement et la diversification des sources de revenus figurent parmi les pistes retenues pour améliorer la performance du service public ferroviaire. Plus d’infos sur https://lesoleil.sn/actualites/economie/le-ter-en-route-vers-thies-et-mbour-des-etudes-techniques-lancees/

Dans le cadre de son engagement RSE et de sa participation au programme « Plan Vert » de l’Institut National des Administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI), Banque Atlantique, filiale du Groupe panafricain Banque Centrale Populaire (BCP), poursuit son action en faveur de la préservation des forêts de Côte d’Ivoire, selon un communiqué parvenu à Abidjan.net, le 23 juillet 2025. Ainsi, le 28 juin 2025, la banque a organisé une nouvelle campagne de reboisement couvrant cinq hectares dans la forêt classée de Bétéfia, près de Yamoussoukro. Avec cette seconde opération, la surface totale reboisée depuis le début du partenariat en 2024, atteint désormais dix hectares, sur un objectif global de 25 hectares à l’horizon 2029.

L’opération a été coordonnée par l’INAD-CI, avec le concours de l’Académie des Forces Armées de Côte d’Ivoire (AFA) de Zambakro et l’appui de la Direction Régionale des Eaux et Forêts du District Autonome de Yamoussoukro. Ce projet a mobilisé les membres du Comité de Direction de la banque, plusieurs collaborateurs ainsi qu’une centaine d’élèves officiers d’active de l’Ecole de Formation des Officiers, dans un esprit de solidarité et d’engagement pour la protection de la planète.

Plus d’infos sur https://news.abidjan.net/articles/743366/cote-divoire-banque-atlantique-et-linad-ci-poursuivent-la-mise-en-oeuvre-du-programme-plan-vert-pour-la-preservation-des-forets

Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), en partenariat avec la KfW et la Banque mondiale, a présidé le mardi 22 juillet 2025 la cérémonie de signature des premiers protocoles d’investissement de sa filiale Oyass Capital, un fonds de capital-investissement structuré et destiné aux petites et moyennes entreprises sénégalaises.

Avec une taille cible de 52 milliards FCFA, dont 35 milliards déjà mobilisés, Oyass Capital est à ce jour, souligne un communiqué du Fonsis, le « plus important fonds » de ce type basé au Sénégal. Il intervient en fonds propres à long terme pour soutenir des entreprises locales dans leur consolidation, leur gouvernance, leur compétitivité et leur accès aux marchés, sans exiger de garanties ni imposer de calendrier de remboursement.

Les deux premiers investissements concernent Eyone Sarl, entreprise technologique sénégalaise active dans le secteur des services de santé, et Dimbaya SA, société sénégalaise spécialisée dans l’agro-industrie.

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Kaolack, le 22/7/25- Dans le cadre de la campagne agricole, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), principal producteur d’engrais complexes NPK au Sénégal, ont procédé au lancement officiel du Programme des ICS pour le soutien à l’Agriculture (PICSA).

La cérémonie s’est tenue en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, les institutions de recherche, les organisations paysannes et les autorités administratives. « Elle marque le début d’une campagne structurée d’appui aux producteurs à travers cinq grandes zones agroécologiques du pays : les Niayes, le Centre du Bassin Arachidier, le Sénégal Oriental, le Sud de la Casamance et la Vallée du Fleuve Sénégal, soit un total de huit régions (Thiès, Diourbel, Kaolack, Tambacounda, Saint-Louis, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) », souligne Mama Sougoufara, Directeur général des ICS.

« Nous avons conçu ce programme en parfaite intelligence avec le ministère de l’Agriculture et le Secrétariat d’État aux Coopératives, avec lesquels nous avons discuté de l’impact que les ICS doivent avoir dans le domaine plus large de la production d’engrais, qui doit également inclure l’accompagnement des agriculteurs », a expliqué M. Sougoufara. Plus d’infos sur https://lesoleil.sn/actualites/economie/les-ics-procedent-au-lancement-officiel-dun-programme-de-soutien-a-lagriculture/

La Guinée a annoncé la création d’une compagnie maritime publique, la GUITRAM (Guinéenne des Transports Maritimes), dédiée au transport de la bauxite dont le volume d’exportation a augmenté de 37% en 2025 selon la plateforme d’analyse maritime Signal. Selon le ministre des Mines, Bouna Sylla, 50% des volumes exportés devront être chargés sur des navires battant pavillon guinéen. L’initiative entre dans le cadre d’une stratégie de nationalisation partielle de la chaîne logistique minière.

Premier exportateur mondial de bauxite, la Guinée expédie selon les chiffres officiels environ 130 millions de tonnes par an, en l’occurrence vers la Chine où la demande est alimentée par une baisse de la production locale et la fermeture d’anciennes filières d’approvisionnement en Asie du Sud-Est. Mais jusqu’ici, la quasi-totalité de la chaîne de transport maritime est contrôlée par des opérateurs étrangers, ce qui limite les bénéfices pour l’économie nationale.

Cette réforme vise ainsi à relocaliser une partie de la valeur générée par la logistique maritime, qui représente un segment stratégique dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. Selon plusieurs analystes, la mise en place d'une flotte guinéenne pourrait redessiner le marché local du vrac sec. L'obligation de transporter la moitié des cargaisons sous pavillon guinéen pourrait en effet reconfigurer les affrètements, et à terme, influer sur les tarifs dans certaines zones de chargement.

Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/actualites-infrastructures/1907-130222-la-guinee-se-dote-dune-compagnie-maritime-pour-controler-la-logistique-de-la-bauxite

Le projet vise à désengorger le Port autonome de Dakar par lequel transitent 95% du commerce extérieur du Sénégal, et environ 70% des importations maliennes.

L’opérateur logistique, MidWestern Logistics Company SARL, la filiale sénégalaise du groupe américain MidWestern Logistics Company USA, construira un port sec au Sénégal pour un investissement de 45 milliards FCFA (environ 80 millions $), a rapporté l’Agence de presse sénégalaise (APS), le vendredi 18 juillet 2025.

Baptisé « Pôle aéré de stockage spécialisé et des entreprises (PASSE) », ce projet sera implanté à Ngogom, une commune du département de Bambey (centre).

Le port sec vise à mettre en place une zone franche moderne dotée de toutes les autorisations douanières pour répondre aux défis logistiques du Sénégal, notamment la saturation du Port autonome de Dakar et la reconquête du marché malien, ont précisé les promoteurs du projet, lors d’une rencontre avec les acteurs locaux.

‎‎Le projet, qui devrait s’étaler sur une superficie de plus de 100 hectares, ambitionne de faire du Sénégal un hub logistique stratégique en Afrique de l’Ouest. Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/actualites-infrastructures/2107-130259-senegal-midwestern-logistics-company-construira-un-port-sec-pour-80-millions